Accueil A la une Cyberviolence : Les filles plus que les garçons préconisent “le contrôle familial” 

Cyberviolence : Les filles plus que les garçons préconisent “le contrôle familial” 

La violence numérique gagne du terrain et s’affirme, de plus en plus, comme une transposition de la violence dans le monde réel vers les espaces viruels. Selon un mini sondage, réalisé dans le cadre de la première édition des cahiers de l’Observatoire National pour la Lutte contre La Violence à l’Égard des Femme, la cyberviolence est identifiée, par le tiers de notre échantillon, filles et garçons, comme étant « tout aussi grave » que la violence intervenant dans la vie réelle. Pour les autres participants à notre mini sondage, les filles sont beaucoup plus fermes (62%) et affirment que la violence numérique est « plus grave ». Un point de vue partagé par seulement 41 % des garçons.

Pour évaluer les dangers dans les espaces virtuels, les résultats du mini sondage réalisé, fin novembre, auprès d’un échantillon représentatif de jeunes, âgés entre 19 et 29 ans (21 filles et 12 garçons), l’ensemble de notre échatillon est unanime pour affirmer que les dangers se posent de la même manière, pour les garçons comme pour les filles. Ces dernières, sont toutefois plus nombreuses à soutenir que les espaces virtuels sont « plus dangereux pour les filles » à hauteur de 38%, comparé aux garçons qui le pensent à hauteur de 16%.

Pour ce qui est du vécu des violences numériques, les filles étaient beaucoup plus nombreuses (60%) à déclarer l’avoir subi au moins une fois. Par contre la majorité des garçons reconnaissent plutôt l’avoir subi plus fréquemment contre seulement 10% des filles.

Les violences numériques, sujet de discussions entre jeunes

Selon l’auteure de ce mini sondage, Mouna Mtibaa, les violences numériques qui s’attaquent, la plupart du temps, à l’image et à la réputation de l’individu n’est toutefois pas un sujet tabou entre jeunes, puisque les filles plus que les garçons confirment être au courant de violences numériques subies par des ami.e.s ou des proches.

Pour ce qui est du lieu de la violence numérique, les filles citent plutôt Facebook, Instagram et Messenger et le partage de photos indécentes. Pour les garçons, il s’agit d’Instagram en premier avec 83% et Facebook en 2eme lieu à hauteur de 75%, et plutôt un mix de photos indécentes et d’insultes.

Comment réagir ? Comment gérer ? 

A titre préventif, les filles et les garçons s’accordent, certes, pour affirmer qu’il est important d’ignorer les agresseurs et de ne pas répondre aux provocations. Toutefois, ils préconisent aussi « le contrôle parental » comme solution à hauteur de 62% pour les filles et 41.6% pour les garçons.

A première vue, les filles semblent, ainsi, beaucoup plus prêtes à faire des concessions sur leur liberté et leur vie privée, chose que les garçons acceptent moins. Ces derniers optent, plutôt, pour un renforcement des compétences en sécurité informatique à hauteur de 66%. Cette option vient en deuxième lieu pour les filles avec un taux de 58%.

Faire face à l’agression, luttr et dénoncer. A cet égard, les filles sont plutôt discrètes. Elles choisissent, en premier, d’informer les parents (62%) et de bloquer l’agresseur (43%). Pour les garçons, plus de la moitié se sont prononcés pour informer les parents (58%).

Beaucoup plus frondeurs, les garçons déclarent aussi à hauteur de 25% qu’ils vont essayer de piéger l’agresseur et de le dénoncer. Cette option est évoquée par les filles à hauteur de 19% seulement.

D’après communiqué

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